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Auteur Sujet :

s.o.s commentaire

n°1014371
rooppa
Profil : Jeune recrue
Posté le 30-09-2006 à 14:04:17  
 

bonjour tout lmonde jaimerai si possible que vous m'aidiez a faire le commentaire sur ce texte :  
 
Texte 1 : Albert Camus (1913-1960), Le premier homme, publication posthume 1994
 
Dans la première partie intitulée « Recherche du père », le personnage principal, Jacques Cormerj, né en Algérie, se rend sur la tombe de son père, décédé en France, à la bataille de la Marne, dans les premiers mois de la Première Guerre Mondiale en 1914, à l'âge de 29 ans. Sous le nom de Jacques Cormerj, le lecteur reconnaît Albert Camus lui-même, si attaché à la terre algérienne, et orphelin de père à un an. .

 
Il lut sur la tombe la date de naissance de son père, dont il découvrit à cette occasion qu'il l'ignorait. Puis il lut les deux dates, «1885-1914» et fit un calcul machinal: vingt-neuf ans. Soudain une idée le frappa qui l'ébranla jusque dans son corps. Il avait quarante ans. L'homme enterré sous cette dalle, et qui avait été son père, était plus jeune que lui.
     Et le flot de tendresse et de pitié qui d'un coup vint lui emplir le cœur n'était pas le
mouvement d'âme qui porte le fils vers le souvenir du père disparu, mais la compassion
bouleversée qu'un homme fait ressent devant l'enfant injustement assassiné — quelque chose ici
n'était pas dans l'ordre naturel et, à vrai dire, il n'y avait pas d'ordre mais seulement folie et chaos
là où le fils était plus âgé que le père. La suite du temps lui-même se fracassait autour de lui immobile, entre ces tombes qu'il ne voyait plus, et les années cessaient de s'ordonner suivant ce grand fleuve qui coule vers sa fin. Elles n'étaient plus que fracas, ressac et remous où Jacques Cormery se débattait maintenant aux prises avec l'angoisse et la pitié. Il regardait les autres plaques du carré et reconnaissait aux dates que ce sol était jonché d'enfants qui avaient été les pères d'hommes grisonnants qui croyaient vivre en ce moment. Car lui-même croyait vivre, il s'était édifié seul, il connaissait sa force, son énergie, il faisait face et se tenait en mains. Mais, dans le vertige étrange où il était en ce moment, cette statue que tout homme finit par ériger et durcir au feu des années pour s'y couler et y attendre l'effritement dernier se fendillait rapidement, s'écroulait déjà. Il n'était plus que ce cœur angoissé, avide de vivre, révolté contre l'ordre mortel du monde qui l'avait accompagné durant quarante années et qui battait toujours avec la même force contre le mur qui le séparait du secret de toute vie, voulant aller plus loin, au-delà et savoir, savoir avant de mourir, savoir enfin pour être, une seule fois, une seule seconde, mais à jamais.
      Il revoyait sa vie folle, courageuse, lâche, obstinée et toujours tendue vers ce but dont il ignorait tout, et en vérité elle s'était tout entière passée sans qu'il ait essayé d'imaginer ce que pouvait être un homme qui lui avait donné justement cette vie pour aller mourir aussitôt sur une terre inconnue de l'autre côté des mers. À vingt-neuf ans, lui-même n'était-il pas fragile, souffrant, tendu, volontaire, sensuel, rêveur, cynique et courageux. Oui, il était tout cela et bien d'autres choses encore, il avait été vivant, un homme enfin, et pourtant il n'avait jamais pensé à l'homme qui dormait là comme à un être vivant, mais comme à un inconnu qui était passé autrefois sur la terre où il était né, dont sa mère lui disait qu'il lui ressemblait et qui était mort au champ d'honneur. Pourtant ce qu'il avait cherché avidement à savoir à travers les livres et les êtres, il lui semblait maintenant que ce secret avait partie liée avec ce mort, ce père cadet, avec ce qu'il avait été et ce qu'il était devenu et que lui-même avait cherché bien loin ce qui était près de lui dans le temps et dans le sang.
                     A. Camus, Le premierhomme, Gallimard, Folio, 1994, pp. 34-36.
 
c'est un commentaire je suis en premiere S et c'est mon premier commentaire et c'est arendre pour lundi 2 octobre 2007 donc voilà, si vous pouvé si possible utiliser c'est axe sa serait encore mieu: "montrez que le texte fait le récit d'un évenement bouleversant qui déclenche une quete identitaire "et "montrez que dans ce texte albert camus nous livre aussi une méditation tout à la fois personelle et universelle sur l'existence humaine." je vous remercie d'avance salut à tous!! voici mon adresse email aristote.kasa@laposte.net

mood
Pub
Posté le 30-09-2006 à 14:04:17  
 

n°1014376
Profil sup​primé
Posté le 30-09-2006 à 14:11:06  
 

C'est la mode de vouloir faire faire son boulot par les autres?
 
Ne pas savoir faire un commentaire de texte en première S c'est grave quand même   :/

n°1014378
Winny #29
Breizh Atao!!
Profil : Fossile
Posté le 30-09-2006 à 14:13:28  
 

Surtout à 2 jours de l'échéance :lol:


Message édité par Winny #29 le 30-09-2006 à 14:13:34

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